
La présence, ou plutôt omniprésence des téléphones portables dans notre société n’est plus à démontrée, lui même relégué au rang d’objet historique par le smartphone, plus «couteau suisse» que téléphone. Pour sa résidence à Summer Camp, Alizée Armet entame une recherche autour des interférences entre photographie et modélisation 3D, entre la machine et l’intelligence humaine. Les deux sculptures placées sur le rebord de la fenêtre sont le résultat
de ces interférences entre l’objet photographié, ici un rocher, et l’interprétation de son image par l’imprimante numérique.Bien qu’élevés avec les nouvelles technologies de l’information, les enfants participants à l’atelier d’Alizée Armet ont pu découvrir tous les ressorts d’une technique de prise de vue ancienne. La photogrammétrie, toujours utilisée aujourd’hui dans le cadre de la modélisation 3D, est ici source de photos abstraites où l’espace et les objets sont reproduits à la manière d’un collage cubiste.
Texte de Frédéric Blancart, commissaire Summer Camp.
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