« My artificial consciousness » est une contre-fiction. Le spectateur est emmené à effectué un voyage artificiel guidé par un humanoïde. Le décor passe par plusieurs paysages, plusieurs étapes. L'histoire vécue n'est pas seulement visuelle et elle est sensorielle.
La vidéo s'inspire du protocole du « NeuroFeedBack ».C' est une procédure sans douleur et non-invasive, méthode qui repose sur des fondations scientifiques. Les ondes du cerveau permettent de visualiser et de changer des images. Cette technique scientifique m'interroge. Elle bouscule le contrôle de notre réalité. Les échelles du temps, d'espace sont régis pas le temps. C'est ce qu'on nous a appris mais le temps n'est qu'une illusion. Nos neurones créent des fictions avec les informations que nous ingérons. Le cerveau les synthétise.
La dimension du récit permet à cette vidéo d'interroger l'impact possible de notre réalité cérébrale, de la nécessité de protéger nos réalités.
Tel un futurologue, je vais plus loin. Je me pose la question de la possibilité d'une conscience non seulement humaine mais artificielle donc provenant d'une Intelligence Artificielle. Je m'alarme sur la maniabilité des réalités et qu'une forme artificielle nous fasse vivre une fiction. La société deviendrait une boucle sans fin contrôlée telle une histoire de Phillip K. Dick.